Les CYCLADES 2008 (Georges et Cathie)

Nous avons passé 15 jours dans les Cyclades pour visiter 4 îles :

MYKONOS - NAXOS – PAROS - SANTORIN

 

Je vais tenter de partager ce moment avec vous.

Arrivée à MYKONOS à 9 heures 50, heure locale (une heure d’avance par rapport à nous). Nous avons été surpris de la simplicité des formalités : On entre en Grèce comme dans un moulin (normal ! voir plus bas…). C’est beau l’Europe

Nous découvrons notre hôtel : Hôtel « OLIA »,situé entre le vieux et le nouveau port, à une demi heure de marche du du centre ville.

Malgré notre fatigue, nous décidons de faire une première promenade pour découvrir le centre ville.

 

Durant notre séjour sur cette charmante île, nous avons erré dans les ruelles des 3 quartiers de la ville :

La petite Venise :
Ancien quartier de la haute bourgeoisie où se trouvent des maisons restaurées surplombant la mer, qu’on appelait  « les maisons des capitaines » et les Moulins : Symboles de Mykonos, avec Saint Georges … ;0)

Le centre ville :

Ancien quartier de la classe dite « Moyenne » et où nous avons pu faire connaissance avec « PEDRO », le pélican : Emblème de l’île, renouvelable quand il devient trop vieux (sic)

L’arrière ville :

Ancien quartier populaire

Le fait, d’avoir loué pour une journée, une petite voiture pour visiter l’île, nous a permis de découvrir :

Le monastère orthodoxe de « Kalafalis »      à l’Est de l’île,

 Les plages sauvages au Nord de l’île : Longues et belles plages accessibles seulement par  véhicule privé ou taxi    « Fokos »« Panormos » et le phare de « Farnari »

 Les plages balnéaires  au Sud de l’île.    « Ornos »   et   « Super Paradise »

Pour ce qui est de la plage « Super Paradise », plage préférée de la communauté « gay », nous n’avons pas pu y accéder.
La peur nous a pris au ventre : pour y arriver, il fallait descendre durant 3 km, une côte de 35% à 40%. Au bout de la moitié du chemin, nous avons fait demi tour car on s’est demandé si on allait pourvoir la remonter avec notre petite voiture (surtout que la route ne permettait le passage que d’une seule voiture).    
Donc : pas de photos à vous montrer …

Durant nos soirées, nous avons admiré différents couchers de soleil que j’ai eu le plaisir de photographier.

Si je devais faire une conclusion de ce séjour sur cette première île, elle serait la suivante :

 

5 jours c’est  trop, l’île peut se visiter en 2 jours voir 3 maximum

La ville principale « Mykonos » ou « Chora » est charmante surtout qu’elle est interdite à la circulation. Cela nous a permis d’explorer la ville à pied en se perdant dans le dédale des rues.

C’est une ville nocturne avec une ambiance de fête permanente où tous les homosexuels se retrouvent,  car comme vous le savez, « Mykonos » est la capitale des « Gays ».

 

Le second séjour, s’est fait sur l’île de NAXOS.

Nous avons pris le Ferry Rapide pour nous y rendre et 1 heure plus tard nous avons débarqué au port de NAXOS (Chora)

A notre arrivée, nous avons eu l’agréable surprise d’être accueillis par un groupe folklorique en costumes locaux. 

Là, je dis « chapeau bas »  pour l’accueil et j’en fais part aussitôt à notre correspondant qui nous attendait sur les quais du port.

Ce dernier, a un petit sourire et il m’explique que l’accueil n’est pas pour nous mais pour le chef des orthodoxes qui doit arriver sur l’île par un ferry en raison du décès de l’évêque de NAXOS.  Ben quoi, on peut fantasmer de temps en temps. Ce n’est pas réservé qu’à la classe supérieure ….

 Du coup, notre correspondant nous demande d’attendre près du car, car d’autres touristes sont attendus et  comme cela nous aurons peut être la chance de voir arriver la « vedette ».

 Et ben, c’est ce qui c’est passé :

 

Dès notre descente du ferry, les premières ruines nous apparaissent.

Effectivement, la porte « Apollon »  trône sur sa petite colline et de ce fait, elle est visible de toute la ville

Comme à «  Mykonos », nous découvrons notre hôtel : Hôtel « NAXOS HOLLIDAY » situé à 15 minutes à pied du centre ville. Un peu déçus, en le voyant, car très moyen pour un 3 étoiles.
Mais, enfin, ce n’est pas grave, nous sommes là pour visiter et profiter des joies et beautés de l’île.

 Selon la mythologie, c'est là que Zeus aurait passé son enfance et que serait né son fils, Dionysos, dieu du vin. La légende raconte aussi qu'Ariane, abandonnée par Thésée, fut recueillie par Dionysos.

 Nous empressons de découvrir la ville et le bord de mer.

 La ville est divisée en 2 quartiers :

 Le quartier « Kastro » situé sur les hauteurs où habitaient dans le temps les Vénitiens car l’île fut pendant  longtemps sous la domination vénitienne. Dans ce quartier, on trouve un dédale de ruelles tortueuses, bordées de belles demeures médiévales.

Le quartier de « Grotta » au Nord où étaient logés les grecs il y a quelques années.

Le lendemain, nous louons, pour une journée, une petite voiture pour patrouiller l’île. Cette balade nous a fait découvrir :

Le temple de « Demeter », où nous avons admiré les « restes » et  le joli jardin des oliviers..

La ville « Halki » pittoresque village avec de nombreuses églises byzantines et de beaux édifices néo-classiques.
C'est là aussi qu'on produit le « citrus », à partir du fruit : le « cédrat ».
Le « citrus » est une liqueur entre l'orange et le citron obtenue par la distillation des feuilles de cet arbre.

Puis découverte du village « Apiranthos » où chaque ruelle est un escalier en marbre.
De ce fait, pas de circulation puisque pas de rue. (Par contre, après 2 heures de balade, nos pieds et nos genoux commençaient sérieusement à se plaindre).

Et bien, entendu, nous avons profité de quelques moments à regarder le coucher de soleil

La conclusion de notre séjour sur cette charmante île pourrait se résumer comme suit :

 

  • 5 jours avec une journée sur PAROS est le temps nécessaire pour apprécier les merveilles que cette île nous offre
  • NAXOS répond aux différentes attentes de tous les touristes. A savoir,

Ø      Curiosités historiques avec ses ruines et ses vieux villages

Ø      Promenades dans les anciennes ruelles

Ø      Boutiques de souvenirs et d’artisanat aux tarifs moindre que sur les autres îles

Ø      Plages balnéaires

Ø      Distractions assurées le long du port grâce à l’ambiance touristique

Ø      Très bonne gastronomie à prix très raisonnables

Lors de notre séjour sur NAXOS, nous avons profité d’une journée pour s’échapper de cette magnifique île afin d’en faire une autre non prévue dans le programme : L’île « PAROS ».

 L’île « PAROS » doit sa célébrité à la qualité de son marbre blanc qui servit entre autres à la sculpture des plus célèbres chefs-d'oeuvre comme : la «Vénus de Milo»

Départ le matin à 09 H30, Arrivée sur « PAROS » 3 quarts d’heures plus tard. La correspondance des bus avec le ferry, n’est pas au « Top »

(Pour info : c’est le problème en général des grecs,  ils sont fâchés avec les horaires).

 Bref, nous avons donc raté le bus de 3 minutes alors obligation de faire une mini ballade autour de la gare routière pour prendre le suivant afin d’aller visiter « Naoussa » : Petit village de pêcheurs, sur la côte nord, qui s'est métamorphosé en station balnéaire recherchée.
Son succès tient à la proximité de jolies plages et à son côté un peu chic mais 2 heures suffisent pour en faire le tour.

Puis retour à la ville de PAROS pour visiter la vieille ville et sa cathédrale

Comme notre ferry partait à 21 heures pour nous ramener sur NAXOS, je me suis fait encore plaisir en photographiant  un coucher du soleil sous un autre angle

 (Vue avec le moulin situé au port)

 La conclusion de notre mini séjour sur cette île pourrait être celle-ci :

 

Contrairement aux brochures de voyage, Il est préférable de séjourner à NAXOS plutôt qu’à PAROS, car l’île investie par les Français (commerçants et touristes) n’est pas très dépaysante.

Enfin notre troisième et dernier séjour, l’île de SANTORIN.

 Donc reprise du Ferry (non rapide) pour une traversée de 2 heures 15.

 Petite histoire extraite d’un article :

 L’île de SANTORIN n'a aucun rapport avec les autres îles des Cyclades.

 « C'est une île volcanique située à la charnière de deux plaques tectoniques.
Son histoire, depuis les temps préhistoriques, fut jalonnée de catastrophes, d'éruptions, de tremblements de terre.
Comme celui de 1500 avant J.C. où la moitié de l'île s'effondra lorsque le cratère du volcan sombra laissant une baie à sa place : il s'agit de la «Caldera», aux eaux d'un bleu foncé.

 Pendant les irruptions successives, l'île fut démantelée en cinq morceaux.

Ainsi les îlots de Théra, Thirassia et Aspronissi, qui font partie de l'île originelle, forment un anneau disjoint autour de la baie, tandis qu'au centre de la rade s'élèvent les îlots de Palea et Nea Kameni, résultant d'irruptions ultérieures.

 Pas d'harmonie à Santorin. Mais plutôt un paysage déchiré, déchiqueté. Les formes et les couleurs sont dures : masses de terre noires, brunes et rouges, qui se dressent presque en à  plomb au-dessus de la mer.

 A l'Ouest, les falaises forment un rempart et offrent au visiteur une composition géologique exemplaire où se superposent alternativement pierre ponce, scories, cendres, kaolin.

A l'Est, les versants descendent en pente douce vers les plages de lave noire. Ils ont été façonnés par la main de l'homme : les murets de pierre découpent des terrasses, épousant le moindre pli du terrain.
Aujourd'hui elles sont pour la plupart livrées aux herbes folles et la majorité des paysans complètent leurs revenus avec le tourisme.

 L'eau douce est une denrée rare à Santorin, et cela explique la rareté des arbres...
Du coup, la composition du sol, le manque de matériaux de construction et surtout la difficulté de les transporter expliquent l'architecture particulière de l'île : maisons troglodytiques creusées dans les rochers.
Dans les villages de Santorin il n'y a aucune ligne droite, aucune symétrie, mais en revanche une surabondance de lignes courbes.

 Santorin, île du grandiose, fait partie des «must».

Elle est l'escale obligée des bateaux de croisière et l'île la plus visitée des Cyclades.

C'est bien simple, on dirait qu'elle a été inventée exprès pour le kodachrome, tant elle sort de l'ordinaire.

 Sensations fortes, contrastes prononcés, couleurs tranchées, maisons blanches à moitié encavées dans la roche, chapelles à toits bombés. Tous ces éléments donnent à Santorin un réel sentiment d'éternité. »

Nous avons donc débarqué au port (en bas de la falaise) où notre correspondant nous attendait, mais ce coup-ci sans fanfare.

 

 Nous montons dans le bus pour rejoindre notre hôtel. Et là, pour la première fois, nous avions l’estomac qui se serrait au fur et à mesure que le car avançait, car la route du port jusqu’en haut des falaises est assez laborieuse.

Tout d’abord, une côte que je ne monterais pas en vélo ni même en mobylette (car il faudrait pédaler pour l’aider), puis des lacets. Afin de pouvoir prendre les virages, le car est obligé de se déporter sur la gauche sans tenir compte de ceux qui descendent, qui eux font la même chose pour l’éviter. Il ne faut pas oublier les voitures qui suivent notre car. Elles, elles restent bien à droite alors que ceux qui descendent sont à gauche. Vous suivez ? ….Vous vous imaginez la pagaille ? Pire que la place de l’étoile à Paris.

Revenons à notre hôtel : « le Star ». Là, première petite déception : il est situé à « Megalochoris », à 6 km de « Fira » capitale de l’île. Par contre, petit hôtel romantique avec un accueil très chaleureux.
Puis seconde déception : la climatisation est en supplément à 4 € la journée (Gonflé quand même, pour un hôtel de 3 étoiles).

Etant donné, la distance qui nous sépare de la ville principale, nous prenons la décision, une fois de plus, de louer dès le lendemain matin de notre arrivée, une petite voiture, mais ce coup-ci pour 2 jours.

 Après une nuit de repos, nous réceptionnons de bonne heure notre voiture, et direction « Fira », avec comme objectif de faire une promenade à pieds, le long du cratère (vu d’en haut) entre « Fira » et « Oia » soit 12 Km.

Début de la promenade à 09 heure, arrivée à destination à 13 heures 30.

 Et oui, 4 heure 15 pour 12 Km, c’est un peu long, mais que d’arrêts et de photos nous avons fait, tellement le spectacle était merveilleux.  On ne s’en lassait pas.
Tout le long du sentier, et au fur et à mesure que les heures passaient, es couleurs changeaient :                                            « Une MERVEILLE »

 Une fois de retour, à l’hôtel (Je ne vous cache pas qu’il s’est fait en bus …), nous nous sommes précipités sous une bonne douche bien méritée et un massage à la crème pour les coups de soleil,.

Puisque nous avions la voiture pour 2 jours, nous avons expérimenté la conduite de nuit. Et ben, ce n’est pas évident.
En effet, il faut savoir que la seule signalisation existante est la ligne blanche centrale au trois quart effacée sur la route.
(Pas de signalisation de STOP pour les routes principales
par rapport aux routes secondaires, pas de feu rouge, pas d’éclairage, pas de rempart et pas de ligne blanche sur les côtés, des scooters et des « Quads » qui surgissent, des voitures ou des camions ou des bus qui prennent les virages à gauche, etc. etc.). Bref, un peu stressante la conduite.

Sinon, nous avons vu pour la première fois, un lever de lune sur la mer.
On connaissait les couchers de soleil, mais les levers de lune, c’était du jamais vu.
Et bien, ça vaut un coucher de soleil mais en moins lumineux

 

Nous avons également visité : « Pyrgos », ville fortifiée, le mont « Profitis Ilias » (mont du prophète Ilias).

Enfin, retour à « Oia » et à « Fira » pour les re-visiter.
(On va plutôt dire, les magasins et surtout les vitrines de bijouteries).

 

Nous avons aussi trouvé, juste à côté de notre hôtel,un petit restaurant bien sympathique.
(Non cité dans les guides ni par notre correspondant).

Il ne payait pas de mine, mais quelle ambiance chaleureuse avec les « pépés » grecs qui « tapaient le carton »,  le patron qui nous offrait son propre vin (qui valait bien nos grands crus),le grand-père qui donnait un coup de main pour servir, la patronne qui nous expliquait sa bonne cuisine, et tout cela pour un prix très très modeste

 

La veille de notre départ, en rendant la voiture, nous nous sommes promenés au vieux port où il fallait descendre 360 marches soit à pieds, soit à dos d’âne.
Nous avons choisi la première solution.
Mais par contre, pour remonter, nous avons opté pour une troisième solution : le téléphérique. (On avait pitié de ces pauvres bêtes non syndiquées)

Nous avons passé nos soirées à contempler les couchers de soleil du haut du cratère.
Quel beau spectacle devant nous et que de photos prises

Voilà comment c’est passé notre troisième séjour. La conclusion pourrait être celle-ci :

 Panorama d’une splendeur jamais vue

L’île par elle-même, bof, pas grand-chose à part des magasins et surtout des bijouteries pour fortunés

Une ambiance bien sympathique

J’espère ne pas vous avoir trop ennuyés avec ce récit et que ce dernier vous a fait un tout petit peu voyager ou vous a donné des idées pour vos prochaines vacances.

Si c’est le cas, il faut vraiment terminer le séjour par « SANTORIN », sinon le reste risque de vous paraître un peu fade.